assise contre les portes

Aujourd'hui, il faisait assez beau. Le ciel était bleu et le soleil brillait. La température était aussi parfaite, ni trop chaud, ni trop froid. Autant dire que c'était une journée idéale pour Shoiri. La jeune voleuse était assise contre les portes de la ville. Elle avait croisé ses jambes en l'air, mit une main sous son haut et de l'autre, elle caressait le bout de son épée. Son chapeau était rabaissée sur sa tête. C'était la seule personne ainsi. D'ailleurs, certaines personnes rillaient d'elle. Mais Shoiri ne pouvait pas vraiment le savoir car en réalité, elle était plongée dans un profond mais vraiment très profond sommeil. Elle avait passé la nuit dernière à voler une maison de bourgeois. Son employeur avait été très précis. Il lui avait demandé de lui ramener une petite statue d'une grande valeur. Bien sur, cela ne posa aucun problème à Shoiri. Et après tout cela, elle se sentait un peu fatigué et comme il faisait nuit, Shoiri n'avait pas retrouvé le chemin de sa maison. Oui, elle avait donc passée la nuit dehors contre le sportes de la ville. On aurait dit une bohémienne. Et rare était les personnes qui savaient qui elle était. Une voleuse qui était assez connue dans cette ville à cause de ses agissements et de sa famille. On pourrait penser que cela était assez dangereux de rester en vue comme cela mais en fait non...car encore, peu de gens connaissaient son visage. Ce qui était assez pratique.
Shoiri fut réveillée de façon assez brutale, quelqu'un lui avait lançé une pierre sur son chapeau. D'une main, elle releva son chapeau et regarda les alentours. Qui avait osé faire une chose pareille. A elle ? Qui avait "travailler" toute la nuit. Et qui après cela, penser avoir mérité une bonne dose de sommeil. Alors ? Qui avait osé la réveiller maintenant ? Elle ne tarda pas à avoir la réponse. Un gamin d'environ dix ans, se tenait devant elle, des cailloux à la main. Il la regarda et lui cria.

"Bohémienne ! Tu n'as pas honte de dormir ici ? Donne moi un peu d'argent que j'aille m'acheter de quoi manger !"

Le ventre du petit se mit à gargouiller. Shoiri ne s'énerva pas et resta calme. Un sourire vint éclairer son visage. Elle ne ferait pas de mal à un enfant. Elle fouilla sa poche et en sortit une bourse pleine. Elle la jetta sur le visage du petit e tlui dit gentiment, avec un grand sourire. Elle se leva et ébourriffa les cheveux roux du petit qui se tenait devant elle. Il semblait fragile et était de très petite taille face à Shoiri.

"Voilà pour toi ! tu es courageux mais la prochaine fois ne me réveilles pas avec une pierre !"

Elle le regarda partir, tout heureux, les yeux émerveillés. Shoiri souriait de plus belle. Elle venait de faire plaisir à ce petit et en était très contente. Ce n'était pas compliqué de fair eplaisir à quelqu'un du moment que l'on avait de l'argent. En plus, cet enfant était vraiment adorable bien qu'il soit un peu misérable. Shoiri se recoucha contre les portes. Et rabaissa à nouveau son chapeau sur son visage. Un sourire aux lèvres, elle attendit, ne sachant que faire. Maintenant, elle ne voulait plus dormir. Elle vit une ombre se dressait au dessus d'elle, sans lever les yeux, elle demanda.

"Que désires-tu ?"