Valten Von Raukov ¤ Humain ¤
Messages : 52 Date d'inscription : 08/01/2008 Localisation : Sur mes terres
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| Sujet: Un matin comme les autres Mer 9 Jan - 0:57 | |
| Valten était accoudé sur le bar depuis la veille au soir. Quand il n'avait rien faire, ni guerre,ni mission, ni quête, il passait son temps à boire, boire pour oublier les soucis. Mais aujourd'hui était un jour nouveau. Sur sa table, une dizaine de lettres, que dit-je une vingtaine de lettres, comptes rendus, extraits de journaux.
Tout ceci correspondait à sa vie sur les champs de bataille, les ifférents moments forts de sa vie, mais aussi ceux des personnes qu'il avait pu rencontrer.
Pour mon premier post, je vais vous faire découvrir quelques uns de ces moments. Et nous allons comprendre, ensemble, comment un guerrier de l'empire vit.
- Citation :
- Extrait du journal de Valten, capitaine impérial :
Enfin une halte ! La première en six heures de marche. Je suis épuisé. Mais il faut avancer, il faut fuir, il faut la fuir ! Les hommes sont exténués, fatigués, je lis dans leur regard la peur, l’angoisse, la folie même chez certains. Car elle est là, tapie dans l’ombre, elle rode. Depuis l’attaque, ou devrais-je dire le carnage, il y a un mois, elle ne cesse de nous poursuivre, de nous traquer. Car elle chasse. Hier elle a de nouveau prit trois hommes. Ce matin, c’est Hans qu’elle a emporté. Ses cris d’agonie nous hantent encore.
Nous étions une centaine à avoir survécu à l’attaque. Aujourd’hui nous ne sommes plus qu’une trentaine, hébétés, épuisés, à bout de nerfs. On ne dort plus, elle nous en empêche ! Chaque nuit on entend ses cris, ses murmures et chaque matin des hommes manquent à l’appel. Hier, c'était au tour de Fritz de manquer à l'appel. Nous avions tous peur. Peur qu'il ne revienne. Car elle nous poursuit. Elle trouvera... et nous tuera tous !
Par Sigmar, comment quelque chose d’aussi perfide, d’aussi cruel peut-il exister ? Chaque jour elle complote, elle nous tend ses pièges mortels, chaque jour elle nous attaque. Mais ses attaques ne sont pas seulement physiques ! Elles sont aussi morales ! Petit à petit nous sombrons dans la folie, la paranoïa nous gagne. Car elle est là, omniprésente, autour de nous, attendant le moment propice, la moindre seconde d’inattention, pour frapper. A chaque bruit, chaque mouvement, chaque ombre, nos hommes, les meilleurs combattants de l’Empire, sursautent et se mettent à trembler. Valten releva la tête. De nombreux souvenirs lui venaient en mémoire. Mais comme un homme soul n'est jamais réelement soul quand il s'agit de sentiments et d'émotions, Valten leva son verre et se mit à chantonner le Chant des Héros de l'empire en l'honneur de ses ami Heinrich et Franz.
Ils sont morts dans la bataille, Hauts les fronts et hauts les cœurs, Sans courber leurs hautes tailles, Morts debout ils sont vainqueurs.
Dans les cieux ouverts d’avance, Sigmar reçoit ses fières enfants, Gloire à ceux qui pour l’Empire, Ont voulu verser leur sang.
Rien n’a pu calmer leur fièvre, Rien n’a fait frémir leurs os, Il sont morts l’espoir aux lèvres, Ils sont morts sans un sanglot.
Ils sont morts et sur leurs tombes, Sigmar fera des lys fleurir, Sigmar bénit celui qui tombe, Sigmar bénit qui sait mourir.
Puis il finit son verre d'une grande vitesse. L'alcool n'était pour Valten le cadet de ses soucis. Il se replongea dans ses lettres. Nous sommes tombé par hasard sur une lettre envoyé à son épouse. Cette épouse à représenté le fossé entre le Valten d'avant et d'après. Depuis sa mort Valten erre comme un vieux fou à la recherche d'une compagne le coeur brisé. Cette folie sentimentale se traduit par une folie guèrrière sans précédent pour tout ses adversaires.
- Citation :
Lettre de Val Von Raukov sa femme Elisa Schiffer :
Ma tendre épouse,
D’excellentes nouvelles me sont parvenues ce matin, il semble que nos troupes aient repoussé les hordes barbares dans un lieu nommé Mazhorod. Cela reste à confirmer mais si c’est le cas nous devrions vite être fixé et je devrais rentrer bientôt sans avoir à tirer l’épée.
Dans la capitale c’est aujourd’hui l’effervescence et la plupart des gens sont dans la rue pour fêter notre victoire, même l’Empereur ce matin était d’excellente humeur, lors d’une assemblée au palais, ce qui m’autorise les plus grands espoirs.
J’ai hâte de rentrer à la maison, la cour me fatigue et j’ai envies de revoir la forêt près de chez nous ainsi que notre maison, la famille, les amis, la petite Anna qui doit grandir vite et toi bien sûr que j’aime par dessus tout.
J’espère que pour vous tout va bien et que je serai bientôt parmis vous, dis à mon frère de continuer à recruter des chasseurs malgré la bonne nouvelle.
Ton époux qui t’aime. Valten fut prit d'un violent spasme. Il en avait cependant l'habitude et les gens de l'auberge aussi car personne ne bougeat d'un poil pour l'aider. Une fois sa crise fini, il se leva et emballa toutes ses affaires dans un vieux carton qu'il donna au tavernier. Celui-ci le mit dans un tiroir. Chaque matin était identique aux précédents et ça pour de longs mois à venir ... Sauf si la guerre se prononcait.
C'est pourquoi Valten, une fois dehors, décida d'aller prendre des nouvelles auprès des Elfes pour savoir l'avancée des évènements. Mais il ne comptait pas aller voir n'importe qui, non bien sur, car un guerier humain dans une cité elfe est très mal vu. Il comptait allé voir, comme à chaque fois qu'il se rendait en terre humaine, une prétresse dénommée Arwën. | |
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